jeudi 14 janvier 2010

Les antidépresseurs inutiles pour la majorité des patients


Dans les formes légères ou modérées de la maladie, ces médicaments, très prescrits, ne font pas mieux qu'un placebo.
Les antidépresseurs sont probablement inutiles chez la grande majorité des patients à qui ils sont prescrits, mais leur efficacité ne fait en revanche aucun doute dans les formes très sévères de dépression. C'est en substance la conclusion de chercheurs américains dans un article publié mercredi dans le Jama (Journal of the American Medical Association). Jay Fournier (université de Pennsylvanie) et ses collègues ont repris six essais thérapeutiques comparant les effets d'un antidépresseur à ceux d'un placebo. Au total, leur analyse a inclus plus de 700 malades, atteints d'une forme plus ou moins grave de dépression. Selon les études, ils étaient traités soit par imipramine, un antidépresseur classique dit tricyclique ; soit par la paroxétine, une molécule «moderne» de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (à laquelle appartient aussi le prozac). Au final, quel que soit le médicament, le constat est le même. Pour les patients avec une dépression très sévère, l'efficacité des antidépresseurs est bien supérieure à celle du placebo (produit dénué de substances actives).

En revanche, les bénéfices de ces molécules apparaissent minimes, voire inexistants, chez les personnes avec une dépression d'intensité légère ou modérée. Jay Fournier se dit même surpris par le niveau élevé de sévérité des symptômes nécessaire pour constater une supériorité des antidépresseurs par rapport au placebo. «Les prescripteurs, les décideurs et les consommateurs ne sont peut-être pas conscients du fait que l'efficacité de ces médicaments a été en grande partie établie sur la base d'études incluant exclusivement des patients avec des formes sévères de dépression, écrivent les chercheurs. Ce fait important n'apparaît pas dans les messages de promotion de ces médicaments auprès des médecins et du public.»


Le gouvernement a pris des mesures pour garantir des médicaments de qualité et au moindre coût


La ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou a affirmé mercredi que le gouvernement a pris une batterie de mesures pour garantir des médicaments de qualité et au moindre coût.

Mme Baddou, qui répondait à une question orale du Groupe socialiste à la Chambre des représentants sur "la réduction des prix des médicaments", a indiqué que ces mesures portent sur la réduction de la TVA, conformément aux dispositions de la loi de finances 2009, notamment en ce qui concerne les médicaments destinés au traitement de l'hépatite B et C et du cancer.

Ces mesures concernent également la réduction de certaines taxes douanières sur les médicaments et l'encouragement des citoyens à utiliser les médicaments génériques, a-t-elle précisé.

Une réduction entre 10 et 55 pc des prix a déjà concerné une première liste de médicaments de base (plus de 150 produits pharmaceutiques), a-t-elle précisé.

Mme Baddou a noté, par ailleurs, que son département Œuvre pour améliorer et faciliter l'accès aux Urgences à travers l'utilisation de rampes d'accès, l'acquisition de plus de 120 ambulances équipées et la création de services de secours médical dans plusieurs régions du Royaume, dont le nombre est de 11 actuellement.

Les blocs opératoires, les services de radiologie et de réanimation des Urgences ont été également dotés de nouveaux équipements modernes, a-t-elle ajouté.

MAP


lundi 11 janvier 2010

Medical Expo, Repositionnement stratégique


Les professionnels en relai pour faire profiter le marché médical des nouvelles technologies et pratiques.
La 11e édition du «Medical Expo », Salon international de la santé, se tiendra du 14 au 17 janvier 2010 à la Foire internationale de Casablanca (FIC), initiée par l'Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC) sous l'égide du ministère de la Santé. Après une période de crise, le salon est relancé, repositionné, profitant d'un concept « enraciné » et ambitionnant de devenir la référence nord-africaine des salons de la santé : une plateforme d'échange, de coopération et de contacts entre les professionnels européens, africains, américains et asiatiques; contribuant aux efforts de l'Etat, de l'OMS et de l'UE à la réforme, au renforcement et à la modernisation de l'infrastructure médicale. La France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne, le Portugal, la Turquie, l'Inde et la Chine seront représentés cette année au Medical Expo, le secteur de santé devenant un marché très porteur pour les investisseurs internationaux.

D'une superficie nette d'exposition de 10.000 m2, cette édition verra la participation de 150 exposants et l'afflux de 30.000 visiteurs ainsi que l'organisation d'une trentaine de conférences-débat, ont annoncé les organisateurs en point de presse tenu mardi 5 janvier à Casablanca. Le salon vise également à promouvoir l'industrie pharmaceutique nationale, à contribuer aux efforts de l'Etat pour la modernisation du secteur de la santé, à développer l'offre de produits et matériels médicaux et à dynamiser le partenariat entre professionnels de la santé. C'est ainsi que cette édition rouvrira les portes du marché marocain et africain devant les firmes nationales et internationales, et tous les opérateurs du secteur locaux et étrangers : médecins généralistes et spécialistes, pharmaciens, chirurgiens dentistes et orthodontistes, biologistes, chimistes, professeurs et étudiants en médecine ainsi que visiteurs professionnels internationaux. Le but est de soutenir et consolider la plateforme de la santé africaine qu'est le Maroc.

Les offres proposées vont de la conception des produits, fournitures, consommables, matériels et équipements médicaux, paramédicaux et dentaires, jusqu'à leur commercialisation, en passant par les services innovants, les développements de l'informatique médicale, les éditions médicales, la maintenance, l'agencement et la décoration d'officines ainsi que le consulting en la matière. L'occasion est donc de faire profiter le marché médical marocain des nouvelles technologies et pratiques pour favoriser et améliorer les soins, notamment à travers un programme scientifique riche et varié. Les conférences programmées traiteront notamment de la médecine nucléaire, du médicament générique, du tabagisme, de la santé de la mère et de l'enfant, des médecines alternatives, de la santé au service du développement, de la contrefaçon des médicaments, de la sécurité sociale, de la stratégie pour la santé au Maroc au 3e millénaire ou encore de l'exercice des professions de santé au Maroc.

L'élargissement de l'accès aux services de soin au Maroc demeure un facteur déterminant et profite au développement de ce marché. Compte tenu de sa production très réduite de l'équipement médical, le Maroc reste dépendant de l'étranger pour subvenir à ses besoins. Cette situation génère de vraies opportunités pour les fabricants du matériel médical. Par ailleurs, parmi les priorités de ce salon, mettre en relief l'industrie pharmaceutique marocaine qui fournit 80% du besoin local et exporte vers les cinq continents, et faciliter l'intégration du secteur dans la constellation internationale à l'ère de l'ouverture des marchés et de la globalisation. Incontestablement stratégique et indispensable dans la politique de développement durable du Maroc, l'industrie pharmaceutique marocaine remplit une mission sociale et économique de grande importance: celle de rendre disponible, à de larges franges de la population marocaine, des médicaments efficaces et de qualité à même de traiter toutes les pathologies.

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Sommet du Conseil supérieur de l'UPA

La 11e édition du Médical-Expo accueillera, en outre, le 29e sommet du Conseil supérieur de l'Union des pharmaciens arabes (UPA) qui verra la participation de plusieurs délégations représentant les pharmaciens dans 22 pays du monde arabe. Ce sommet, qui devra également drainer un visitorat de près de 500 personnes particulièrement du secteur pharmaceutique, sera une opportunité d'offrir à l'industrie pharmaceutique nationale plus de visibilité et plus de communication à l'échelle internationale, précisent les organisateurs.

L'UPA, organisation professionnelle qui regroupe les organisations et syndicats du secteur dans le monde arabe a été constituée en juin 1966 en vue d'unir les efforts pour promouvoir les entités professionnelles pharmaceutiques dans le monde arabe.

Repères

11e édition du Medical Expo

*- Du 14 au 17 janvier 2010 à la FIC, initiée par l'OFEC sous l'égide du ministère de la Santé.

*- Superficie nette d'exposition : 10.000 m2

*- 150 exposants et 30.000 visiteurs.

Source : lematin.ma


Une campagne de lutte contre le SIDA s'invite à la CAN 2010


Près de 2.000 agents de lutte contre le VIH/SIDA vont participer, du 10 au 31 janvier, à une campagne de sensibilisation aux préservatifs dans les zones de forte concentration de la population.

Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du réseau des associations de lutte contre le Sida (ANASO), Kito Simões, a indiqué que la campagne, dénommée "carte rouge" sera réalisée autour des stades, des endroits équipés d'écrans géants ainsi que des hôtels et des aéroports.

Autour de chaque stade, se trouveront une centaine d'agents chargés de distribuer des supports éducatifs et des préservatifs et de s'entretenir avec le public, notamment avec les adolescents et les adultes qui constituent le public-cible de la campagne.

Panapress

samedi 9 janvier 2010

Avis de concours pour le recrutement des IDE 2ème grade session du 13/02/2010


Avis de concours pour le recrutement des IDE 2ème grade session du 13/02/2010



http://www.marocnursing.com/home/doc/avis_concours_recrutement_ide_2g.pdf

vendredi 8 janvier 2010

traitement de la douleur, qu'en est-il au Maroc?

Décrétée par l’OMS comme étant une priorité de santé publique mondiale, la douleur quitte timidement le domaine du non-dit par les malades, du non entendu par les professionnels et du non reconnu par la société.
Pourtant, ses conséquences émotionnelles, physiques, sociologiques et économiques sont énormes et sa prise en charge est possible.

A l’échelle nationale, la douleur incite une mobilisation plus intense de la part des professionnels de la santé, des patients et des instances concernées. Les données épidémiologiques révèle que chez les patients, la douleur est très fréquente (64% des motifs de consultation). Toutes spécialités confondues.
Alors qu’il y a 35.000 nouveaux cas de cancers par an au maroc. 83% d’entre eux consultent au stade de la métastase et nécessitent un traitement antalgique. 74% des patients atteints par le HIV ont des douleurs très rarement prises en charge et 75% des patients opérés souffrent atrocement pendant les 48heures post-opératoires. Il en ressort également que 56% des cancéreux souffrent de douleurs sans aucun traitement antalgique et que ceux qui sont traités le sont de façon inadéquate. Ces insuffisances d’application des recommandations des bonnes pratiques sont liées à un besoin pressant en information et formation des professionnels de la santé et à l’inaccessibilité à des médicaments plus efficaces (comme la morphine) contre les douleurs sévères. Mais là encore, les contraintes administratives pour la prescription de morphine constituent une barrières de taille à l’usage de ce produit. Une telle restriction reste étroitement liée à une perception négative et injustifiée vis-à-vis de ce médicament.
Une lueur d’espoir est toutefois permise avec la création d’un centre national de traitement de la douleur à l’institut national d’oncologie à Rabat. D’une superficie de 1000 m2, il nécessitera une enveloppe budgétaire de plus de 9.467.000 DH. Il sera composé d’une unité d’hospitalisation, d’une unité technique composée d’une salle d’opération et de stérilisation, d’une unité de consultation et de gestion administrative, ainsi que d’une salle pour les séminaires. A travers cette structure sanitaire, première en son genre au Maroc, le pays vise à atténuer la souffrance des patients, à former le personnel médical et paramédical dans le domaine du traitement de la douleur ainsi que de promouvoir la recherche clinique dans ce domaine.

Naissance à Dakhla de deux siamoises reliées par le ventre


Dakhla,07/01/10-Une femme a accouché mardi soir à l'hôpital Hassani II à Dakhla de deux filles siamoises reliées par le ventre, a-t-on appris auprès de la délégation régionale de la santé.

L'état de santé des deux soeurs, actuellement en soins intensifs, est stable, a indiqué le délégué de la santé à Dakhla, M. Mohamed Naciri.

Les deux siamoises, nées à sept mois, pèse chacune près d'un kg.

MAP


jeudi 7 janvier 2010

AMO: Les soins ambulatoires couverts dès février

L’extension de l’AMO aux soins ambulatoires sera effective dès jeudi 4 février prochain. Cet élargissement s’effectuera sans augmentation du taux de cotisation. Du moins d’ici 2013, date où une décision sera prise en fonction de l’évolution du système en particulier la montée en charge des dépenses. Les choses sérieuses ont donc commencé pour les assurances privées directement concurrencées sur leur marché de prédilection. Même si la couverture des risques lourds est déjà un gros pavé dans le cadre de l’AMO, il y a également de fortes attentes chez les assurés pour les soins ambulatoires qui représentent le schéma classique de l’assurance maladie. Il s’agit en effet des bobos de tous les jours.

Reste que ce nouveau chantier va provoquer quelques bouleversements tant à l’échelle de la logistique de l’organisme de remboursement que des producteurs de soins. Rappelons que dans de nombreux pays, les déficits des sécurités sociales ont été en grande partie induits par le niveau des charges financières des soins ambulatoires.

Concrètement, la CNSS couvrira tous les soins médicaux courants. Tous les actes effectués chez les médecins, les opticiens et les établissements de soins et les actes paramédicaux sont concernés. A cela s’ajoutent les actes de biologie, de radiologie et d’imagerie. Les médicaments prescrits par le médecin traitant et délivrés par les pharmaciens ainsi que l’appareillage sont également couverts.

Seuls les soins dentaires sont pour l’instant exclus. Ils pourraient être pris en charge par les assurances privées. Dans tous les cas, ces dernières sont obligées de remodeler leur offre en fonction de la nouvelle donne. Surtout celles qui avaient mis en place une complémentaire à l’AMO. Mais pour l’instant, aucune compagnie n’a décliné sa nouvelle prestation.

Comme prévu par le code de la couverture médicale, le taux de couverture de soins est de 70% sur la base de la tarification nationale de référence. Celle-ci fera d’ailleurs dès aujourd’hui, mercredi 6 janvier, l’objet d’une réunion à l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM). Syndicat des médecins et association des cliniques privées ainsi que la Cnops et la CNSS sont appelées à ouvrir les négociations. Des postes pourraient être revus à la hausse. La profession médicale souhaite que la tarification prenne en compte l’inflation et que certains postes soient réévalués. C’est le cas par exemple de la réanimation pour laquelle les professionnels de la santé disent avoir consenti des concessions pour permettre à la couverture médicale de bien démarrer. Mais vu que la CNSS a enregistré des excédents, les praticiens réclament aussi leur part du «gâteau». Ce qui suscite des interrogations: une réévaluation de tarification nationale ne risque-t-elle pas de remettre en cause les prévisions de la CNSS puisqu’elle sera amenée à débourser plus? Surtout que la Caisse a mis en avant l’argument d’excédents cumulés, une sorte de manne qui lui permettra d’étendre la couverture médicale aux soins ambulatoires sans avoir à augmenter les taux de cotisations dans l’immédiat. Prévue une année après le démarrage de l’AMO en vertu de la Charte d’Agadir signée en 2005 par les partenaires sociaux, cette extension permettra à un plus grand nombre d’assurés de profiter de l’AMO. Aujourd’hui, seuls 75.000 profitent du système sur une population ouvrant droit de plus de 2,4 millions de personnes. Et pour cause : la couverture actuelle est jugée non attrayante pour la tranche de population non porteuse de pathologies lourdes et le panier de soin complexe.

La CNSS a démarré avec un panier bien défini: le suivi de la grossesse et l’accouchement, le suivi de l’enfant de moins de 12 ans, les hospitalisations médicales et chirurgicales ainsi que les affections longues et coûteuses (ALD et ALC). Celles-ci comptent 41 groupes de pathologies et tous les actes médicaux qui y sont liés sont remboursables. Des opérations d’exonération portant sur 92 maladies ont été réalisées en juillet 2008. Et depuis décembre 2009, une liste complémentaire d’ALD donnant droit à une exonération totale ou partielle de la part restant à la charge de l’assuré est mise en place. Celle-ci comprend 5 nouvelles ALD englobant 15 maladies avec des taux de couverture variant entre 90 et 97%.

La CNSS qui se dit prête à gérer l’extension de la couverture aux soins ambulatoires a organisé ses équipes en interne, adapté son système d’information et revu ses procédures. Le challenge étant de faire face à une montée en charge du nombre de bénéficiaires et donc des dossiers de remboursement. Dans ses prévisions, elle table sur une augmentation du nombre de dossiers de remboursement: il passera de 2.000 dossiers par jour actuellement à 7.129, la première année, pour atteindre 26.093 la cinquième année. Le délai maximum de remboursement étant fixé à 90 jours maximum.

Source : leconomiste.com


Essaouira: Campagne d'information sur le sida au profit des marins pêcheurs du port de Mogador


Des centaines de marins pêcheurs ont bénéficié d'une campagne d'information et de dépistage du sida organisée récemment au port de Mogador à Essaouira.



Initiée par l'Association de lutte contre le sida (ALCS), dans le cadre du projet de prévention de proximité dans le milieu du travail, cette campagne a proposé aux bénéficiaires des analyses médicales grâce à un centre mobile de dépistage, anonyme et gratuit.

Ce projet a pour objectif d'assurer un accès aux connaissances et aux informations sur le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles (IST) et de rendre les moyens de prévention encore plus accessibles.

"Il est également question de faciliter l'accès au test de dépistage anonyme et gratuit ainsi qu'aux soins des IST dans les centres de santé les plus proches et les unités mobiles de l'ALCS", a souligné le président de la section de l'ALSC à Essaouira, M. Chafik Belkacem.

Dans un souci de pérennisation, des personnes susceptibles de prendre le relais de ces actions sont identifiées parmi les populations bénéficiaires et sont formées à cet effet.

Parallèlement, a ajouté M. Belkacem, des actions de plaidoyer ont été mises en place auprès des chefs d'entreprise et des syndicats de travailleurs afin d'inscrire la lutte contre le sida parmi leurs priorités.

Après Essaouira, des campagnes similaires auront lieu dans la région de Souss Massa Draa, particulièrement à Taroudant et Chtouka Ait Baha, et cibleront les ouvriers du domaine agroalimentaire.

Le projet de prévention de proximité dans le milieu du travail remonte à 1993, année où l'ALCS a mis en place des actions de prévention auprès des ouvrières de la zone industrielle de Tanger.

Le choix de cette population, explique M. Belkacem, a été justifié par les études nationales sur la vulnérabilité qui plaçaient les ouvrières dans le secteur du textile et de l'agroalimentaire parmi les populations à risque, et ce à cause "des conditions de travail précaires et du caractère saisonnier de leur activité".

Ces actions ont été étendues ensuite aux villes d'Essaouira, Safi et Casablanca et à la faveur du soutien du Fonds mondial, ces activités ont été structurées dans le cadre du projet de prévention de proximité auprès des ouvrières mis en place à Agadir, Taroudant, Casablanca, Rabat, Meknès et Tétouan.


Quelque 30.000 visiteurs attendus à la 11-ème édition de Médical-Expo


Quelque 30.000 visiteurs, professionnels de la santé nationaux et étrangers, sont attendus à la 11-ème édition du Salon Internationale de la Santé ''Médical-Expo" qui se tiendra du 14 au 17 Janvier à la Foire International de Casablanca.

Ce salon, qui se veut un forum pour les professionnels, une opportunité d'affaires et un point de rencontre entre chercheurs et praticiens, sera monté sur 6000 M2 et verra la participation de 150 exposants ainsi que l'organisation d'une trentaine de conférences débat, ont annoncé les organisateurs de cette manifestation, initiée par l'Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC ) sous l'égide du ministère de la santé.

La France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne, le Portugal, la Turquie, l'Inde et la Chine seront représentés à ce salon qui ambitionne de développer une notoriété par rapport aux salons africains de la santé, de promouvoir l'industrie pharmaceutique nationale, de contribuer aux efforts de l'Etat pour la modernisation du secteur de la santé, de promouvoir l'offre de produits et matériels médicaux et de dynamiser le partenariat entre professionnels de la santé nationaux et étrangers.

Tout un programme scientifique a été concocté pour les quatre jours du salon et les conférences programmées traiteront notamment de la Médecine nucléaire, du médicament générique, du tabagisme de la santé de la mère et de l'enfant, des médecines alternatives, de la santé au service du développement, de la contrefaçon des médicaments, de la sécurité sociale, de la stratégie pour la santé au Maroc au 3-ème millénaire ou encore de l'exercice des professions de santé au Maroc.

Cette 11-ème édition du Médical-Expo accueillera, en outre, le 29ème sommet du Conseil Supérieur de l'Union des Pharmaciens Arabes (UPA) qui verra la participation de plusieurs délégations qui représentent les pharmaciens dans 22 pays du Monde Arabe.

Ce sommet, qui devra également drainer un visitorat de près de 500 personnes particulièrement du secteur pharmaceutique, sera une opportunité d'offrir à l'industrie pharmaceutique nationale plus de visibilité et plus de communication à l'échelle internationale, précisent les organisateurs.

L'UPA, organisation professionnelle qui regroupe les organisations et syndicats du secteur dans le monde arabe a été constituée en juin 1966 en vue d'unir les efforts pour promouvoir les entités professionnelles pharmaceutiques dans le monde arabe.

L'Union, qui a son siège au Caire, s'est fixée pour objectif de coordonner les travaux des membres, de promouvoir la profession pharmaceutique et d'activer son action au service de la santé pour le citoyen arabe.


mardi 5 janvier 2010

Chypre : les cafés et restaurants soumis à une loi anti-tabac à partir du 1er janvier 2010


Chypre entame l'année 2010 par une interdiction totale de la cigarette à l'intérieur des cafés, restaurants et endroits publics, à l'instar d'autres pays européens tels que l'Irlande, la France ou encore l'Italie.


L'interdiction porte sur l'intérieur des espaces publics, les nombreux fumeurs chypriotes devront donc à partir du 1er janvier aller fumer dehors

Les contrevenants ainsi que les propriétaires des lieux concernés s'exposent à une amende allant jusqu'à 2.000 euros.

Les autorités ont promis d'appliquer une politique de tolérance zéro, une précédente loi interdisant de fumer à l'intérieur des bâtiments publics ayant été largement ignorée.

Environ 25 pc des Chypriotes sont fumeurs et le tabagisme est considéré comme responsable du taux de cancer relativement élevé de l'île de Méditerranée. Selon des données européennes, Chypre est l'un des pays où le tabagisme passif se fait le plus ressentir, au travail comme à la maison.

Grippe A, Vaccin ou virus, une même crainte..

A la métropole, à peine 3.000 personnes se sont faites vacciner depuis la généralisation de l'opération de vaccination à toute la population. Un nombre jugé trop insuffisant par les responsables.

Si l'apparition du virus H1N1 a fait paniquer le monde entier, le vaccin anti-grippe semble l'être encore plus. Le Maroc comme de nombreux pays a entamé la campagne de vaccination contre la grippe pandémique. Une campagne qui vient d'être généralisée à toute la population marocaine. Mais voilà que quelques jours après, les Marocains semblent plutôt méfiants vis-à-vis du vaccin contre le A/H1N1. En témoigne le nombre limité, très limité même de citoyens qui ont fait le déplacement dans un centre de vaccination pour recevoir leur dose.

«Depuis mercredi dernier, je peux vous dire que le nombre des personnes vaccinées contre le virus grippal dépasse à peine les 3000 personnes dans toute la ville de Casablanca. C'est un nombre encore insuffisant, voire très insuffisant par rapport aux objectifs du ministère de la Santé. Le ministère de la Santé a consenti des efforts considérables pour mettre à la disposition de tous les citoyens le vaccin gratuitement. Il faut donc que la population en profite», affirme le Dr Fouad Jettou, délégué du ministère de la Santé pour la région de Casablanca.

Appels

Malgré les appels des responsables, les centres de vaccination ont connu une faible affluence. Pourtant, de nombreuses personnes étaient montées au créneau au lendemain du démarrage de la campagne de vaccination par les autorités consulaires de l'Hexagone des expatriés français au Maroc, pour dénoncer «l'absence» du vaccin pour les citoyens marocains. Paradoxal non ? Il faut dire qu'entre temps, beaucoup d'eau a passé sous les ponts. Les informations concernant une probable innocuité du vaccin contre la grippe A et ses effets secondaires déchaînent les passions sur Internet. Le débat sur la toile virtuelle qui a fait boule de neige, a été très vite transposé dans la rue provoquant une véritable panique partout dans le monde. En France, seulement 7 % de la population a été vaccinée contre la grippe H1N1 ce qui a poussé les responsables dans ce pays de programmer une deuxième campagne de vaccination en janvier notamment dans les écoles en France. C'est dire que la réticence des gens partout dans le monde est très forte.

Le Maroc aussi n'aura pas fait exception. Yasmina Baddou, ministre de la Santé qui répondait à une question au Parlement a affirmé que l'opération de vaccination a bénéficié depuis son lancement à 450.000 personnes et que près de 50.377 pensionnaires des orphelinats, maisons de retraite, cités universitaires, internats et établissements pénitentiaires ont bénéficié de la vaccination, soit 82% du nombre total de cette population. A priori, ces chiffres peuvent paraître importants mais comparés aux objectifs du ministère qui prévoit de vacciner 60% de la population marocaine, soit plus de 20 millions de personnes, cela demeure largement en deçà des attentes.

Effets secondaires

Cette situation est due à la crainte des citoyens concernant les effets indésirables du vaccin. Les parlementaires ont même interpellé la ministre de tutelle sur ce point. «Les premiers résultats sont rassurants et les effets secondaires susceptibles d'être générés par ce vaccin sont normaux et prévisibles et ne sont pas différents de ceux accompagnant tout autre vaccin», avait répondu la ministre au Parlement. Des responsables au ministère de la Santé avaient également rassuré dans leurs déclarations à la presse, les citoyens sur l'innocuité des vaccins. Mais ces déclarations seront-elles suffisantes pour convaincre les Marocains pour se faire vacciner? Il faut dire que la tâche n'est pas du tout facile en raison des informations sur les effets indésirables du vaccin reliées par les médias. En effet, certains articles parus dans la presse nationale avaient fait le lien entre la mort subite d'un prisonnier et une dose de vaccin anti-grippe qu'il venait de recevoir.

D'autres informations ont également fait l'écho d'une potentielle relation de causalité concernant la paralysie d'une personne vaccinée contre la grippe A. Mais les responsables avaient tout de suite réfuté ces informations. Dr Omar Menzhi, directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies, avait déclaré lors d'un passage à la télévision nationale que les analyses faites par les services sanitaires concernant la paralysie de la personne en question n'ont dégagé aucun lien avec le vaccin grippal. «Je ne comprends toujours pas les informations et les preuves scientifiques sur lesquelles les gens se sont basés pour faire le lien entre le vaccin et la mort ou la paralysie d'une personne. Toutes les informations diffusées sur ce sujet sont sans fondements. Il faut savoir que le vaccin ne tue pas alors que le virus peut le faire. Nous en sommes actuellement à 53 décès dus à la grippe pandémique et la liste pourrait s'allonger si les personnes notamment les plus vulnérables ne se vaccinent pas contre le virus», martèle Dr Jettou. Selon un dernier bilan officiel, 2935 cas de grippe A/H1N1 ont été confirmés, dont 1011 cas enregistrés en milieu scolaire, et 53 décès déplorés depuis la déclaration du premier cas le 10 juin 2009.

Et depuis cette date, la stratégie du ministère a été jugée bonne par de nombreux observateurs. «Il faut dire que le ministère de la Santé a mis au point une stratégie efficace contre la H1N1 mais encore une fois il fait fournir plus d'efforts sur le plan de la communication. Je pense qu'il y a actuellement un climat de non confiance. Les citoyens hésitent toujours à se faire vacciner en raison des informations erronées véhiculées sur le net alors qu'il n'existe actuellement rien, absolument rien de scientifique qui remet en cause l'innocuité du vaccin contre la grippe pandémique», affirme Pr Jaâfar Heikel, épidémiologiste et expert international. Et de conclure : «je pense que si des responsables gouvernementaux et des députés prennent l'initiative de se faire vacciner devant les caméras, les citoyens auront plus confiance et iront dans les centres de vaccination».

Bilan

L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a annoncé, mercredi dernier que plus de 208 pays et territoires d'outre-mer ou communautés ont confirmé en laboratoires des cas de la grippe A/H1N1 en 2009, dont au moins 12.220 morts. Le continent européen a enregistré 2.422 morts, suivi de la région du pacifique-ouest (1249 morts), de la région est-méditerranéenne (693 décès) et du continent africain (130 morts), a ajouté la mise à jour de l'OMS. Les opérations de vaccination sont en cours dans de nombreux pays.

Au Maroc, les citoyens peuvent se rendre à l'un des 1.258 centres de vaccination, dont 419 se trouvent dans les zones urbaines et 839 dans les zones rurales. Par ailleurs, quelque 600 unités mobiles équipées ont été créées pour mener la campagne de vaccination dans les régions reculées du Royaume. Pour rappel, une campagne de vaccination a été généralisée mercredi dernier à l'ensemble de la population marocaine, à l'exception des nourrissons âgés de moins de 6 mois et des femmes enceintes de moins de quatre mois.

Repères

Les vaccinés (statistiques officielles)

265 mille personnes atteintes de maladies chroniques

70.000 personnes dans l'institution militaire

50.377 personnes en milieu carcéral

39.000 pèlerins

16425 femmes enceintes

9131 professionnels dans le secteur de la santé

Seuil de vaccination

Le ministère de la Santé s'est fixé l'objectif de vacciner 60% de la population marocaine.

source : lematin.ma




Mise en place de centres de premiers secours pour décongestionner les Urgences


Rabat, 30/12/09 - Des centres de premiers secours médicaux ont été mis en place dans plusieurs régions du Royaume pour décongestionner les services des Urgences qui reçoivent annuellement près de 3,3 millions de cas, a annoncé mercredi la ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou.

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Mme Baddou a indiqué que la mise en place de ces services était programmée dans le cadre d'un plan d'action complémentaire, visant le développement efficient et professionnel des Urgences.

Il sera, ainsi, procédé à la création progressive de 11 services de premiers secours médicaux au niveau de différentes régions du Royaume, dont cinq sont déjà opérationnels, dans une première phase, dans les régions de Casablanca, Rabat, Fès et Marrakech, a-t-elle ajouté.

Les travaux dans les six régions restantes débuteront en 2010, a précisé la ministre, faisant savoir que son département a alloué, durant les dernières années, près de 8 millions dh/an, dont 25 pc consacrés à l'acquisition d'ambulances équipées, 37 pc au petit matériel fréquemment utilisé dans les services des Urgences et 38 pc pour l'acquisition des équipements informatiques et du matériel de communication.

Le ministère, a-t-elle poursuivi, oeuvre également à la qualification du personnel de la santé dans les différentes étapes des premiers secours, et ce auprès de pays pionniers dans ce domaine, telle la France, ainsi qu'à l'instauration de partenariats avec la Protection civile pour déterminer et organiser les interventions de toutes les parties concernées par l'opération de secours.

Mme Baddou a, de même, souligné que le ministère est en phase de mettre en place un numéro unique pour contacter ces services.