jeudi 14 janvier 2010

Les antidépresseurs inutiles pour la majorité des patients


Dans les formes légères ou modérées de la maladie, ces médicaments, très prescrits, ne font pas mieux qu'un placebo.
Les antidépresseurs sont probablement inutiles chez la grande majorité des patients à qui ils sont prescrits, mais leur efficacité ne fait en revanche aucun doute dans les formes très sévères de dépression. C'est en substance la conclusion de chercheurs américains dans un article publié mercredi dans le Jama (Journal of the American Medical Association). Jay Fournier (université de Pennsylvanie) et ses collègues ont repris six essais thérapeutiques comparant les effets d'un antidépresseur à ceux d'un placebo. Au total, leur analyse a inclus plus de 700 malades, atteints d'une forme plus ou moins grave de dépression. Selon les études, ils étaient traités soit par imipramine, un antidépresseur classique dit tricyclique ; soit par la paroxétine, une molécule «moderne» de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (à laquelle appartient aussi le prozac). Au final, quel que soit le médicament, le constat est le même. Pour les patients avec une dépression très sévère, l'efficacité des antidépresseurs est bien supérieure à celle du placebo (produit dénué de substances actives).

En revanche, les bénéfices de ces molécules apparaissent minimes, voire inexistants, chez les personnes avec une dépression d'intensité légère ou modérée. Jay Fournier se dit même surpris par le niveau élevé de sévérité des symptômes nécessaire pour constater une supériorité des antidépresseurs par rapport au placebo. «Les prescripteurs, les décideurs et les consommateurs ne sont peut-être pas conscients du fait que l'efficacité de ces médicaments a été en grande partie établie sur la base d'études incluant exclusivement des patients avec des formes sévères de dépression, écrivent les chercheurs. Ce fait important n'apparaît pas dans les messages de promotion de ces médicaments auprès des médecins et du public.»


Le gouvernement a pris des mesures pour garantir des médicaments de qualité et au moindre coût


La ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou a affirmé mercredi que le gouvernement a pris une batterie de mesures pour garantir des médicaments de qualité et au moindre coût.

Mme Baddou, qui répondait à une question orale du Groupe socialiste à la Chambre des représentants sur "la réduction des prix des médicaments", a indiqué que ces mesures portent sur la réduction de la TVA, conformément aux dispositions de la loi de finances 2009, notamment en ce qui concerne les médicaments destinés au traitement de l'hépatite B et C et du cancer.

Ces mesures concernent également la réduction de certaines taxes douanières sur les médicaments et l'encouragement des citoyens à utiliser les médicaments génériques, a-t-elle précisé.

Une réduction entre 10 et 55 pc des prix a déjà concerné une première liste de médicaments de base (plus de 150 produits pharmaceutiques), a-t-elle précisé.

Mme Baddou a noté, par ailleurs, que son département Œuvre pour améliorer et faciliter l'accès aux Urgences à travers l'utilisation de rampes d'accès, l'acquisition de plus de 120 ambulances équipées et la création de services de secours médical dans plusieurs régions du Royaume, dont le nombre est de 11 actuellement.

Les blocs opératoires, les services de radiologie et de réanimation des Urgences ont été également dotés de nouveaux équipements modernes, a-t-elle ajouté.

MAP


lundi 11 janvier 2010

Medical Expo, Repositionnement stratégique


Les professionnels en relai pour faire profiter le marché médical des nouvelles technologies et pratiques.
La 11e édition du «Medical Expo », Salon international de la santé, se tiendra du 14 au 17 janvier 2010 à la Foire internationale de Casablanca (FIC), initiée par l'Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC) sous l'égide du ministère de la Santé. Après une période de crise, le salon est relancé, repositionné, profitant d'un concept « enraciné » et ambitionnant de devenir la référence nord-africaine des salons de la santé : une plateforme d'échange, de coopération et de contacts entre les professionnels européens, africains, américains et asiatiques; contribuant aux efforts de l'Etat, de l'OMS et de l'UE à la réforme, au renforcement et à la modernisation de l'infrastructure médicale. La France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne, le Portugal, la Turquie, l'Inde et la Chine seront représentés cette année au Medical Expo, le secteur de santé devenant un marché très porteur pour les investisseurs internationaux.

D'une superficie nette d'exposition de 10.000 m2, cette édition verra la participation de 150 exposants et l'afflux de 30.000 visiteurs ainsi que l'organisation d'une trentaine de conférences-débat, ont annoncé les organisateurs en point de presse tenu mardi 5 janvier à Casablanca. Le salon vise également à promouvoir l'industrie pharmaceutique nationale, à contribuer aux efforts de l'Etat pour la modernisation du secteur de la santé, à développer l'offre de produits et matériels médicaux et à dynamiser le partenariat entre professionnels de la santé. C'est ainsi que cette édition rouvrira les portes du marché marocain et africain devant les firmes nationales et internationales, et tous les opérateurs du secteur locaux et étrangers : médecins généralistes et spécialistes, pharmaciens, chirurgiens dentistes et orthodontistes, biologistes, chimistes, professeurs et étudiants en médecine ainsi que visiteurs professionnels internationaux. Le but est de soutenir et consolider la plateforme de la santé africaine qu'est le Maroc.

Les offres proposées vont de la conception des produits, fournitures, consommables, matériels et équipements médicaux, paramédicaux et dentaires, jusqu'à leur commercialisation, en passant par les services innovants, les développements de l'informatique médicale, les éditions médicales, la maintenance, l'agencement et la décoration d'officines ainsi que le consulting en la matière. L'occasion est donc de faire profiter le marché médical marocain des nouvelles technologies et pratiques pour favoriser et améliorer les soins, notamment à travers un programme scientifique riche et varié. Les conférences programmées traiteront notamment de la médecine nucléaire, du médicament générique, du tabagisme, de la santé de la mère et de l'enfant, des médecines alternatives, de la santé au service du développement, de la contrefaçon des médicaments, de la sécurité sociale, de la stratégie pour la santé au Maroc au 3e millénaire ou encore de l'exercice des professions de santé au Maroc.

L'élargissement de l'accès aux services de soin au Maroc demeure un facteur déterminant et profite au développement de ce marché. Compte tenu de sa production très réduite de l'équipement médical, le Maroc reste dépendant de l'étranger pour subvenir à ses besoins. Cette situation génère de vraies opportunités pour les fabricants du matériel médical. Par ailleurs, parmi les priorités de ce salon, mettre en relief l'industrie pharmaceutique marocaine qui fournit 80% du besoin local et exporte vers les cinq continents, et faciliter l'intégration du secteur dans la constellation internationale à l'ère de l'ouverture des marchés et de la globalisation. Incontestablement stratégique et indispensable dans la politique de développement durable du Maroc, l'industrie pharmaceutique marocaine remplit une mission sociale et économique de grande importance: celle de rendre disponible, à de larges franges de la population marocaine, des médicaments efficaces et de qualité à même de traiter toutes les pathologies.

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Sommet du Conseil supérieur de l'UPA

La 11e édition du Médical-Expo accueillera, en outre, le 29e sommet du Conseil supérieur de l'Union des pharmaciens arabes (UPA) qui verra la participation de plusieurs délégations représentant les pharmaciens dans 22 pays du monde arabe. Ce sommet, qui devra également drainer un visitorat de près de 500 personnes particulièrement du secteur pharmaceutique, sera une opportunité d'offrir à l'industrie pharmaceutique nationale plus de visibilité et plus de communication à l'échelle internationale, précisent les organisateurs.

L'UPA, organisation professionnelle qui regroupe les organisations et syndicats du secteur dans le monde arabe a été constituée en juin 1966 en vue d'unir les efforts pour promouvoir les entités professionnelles pharmaceutiques dans le monde arabe.

Repères

11e édition du Medical Expo

*- Du 14 au 17 janvier 2010 à la FIC, initiée par l'OFEC sous l'égide du ministère de la Santé.

*- Superficie nette d'exposition : 10.000 m2

*- 150 exposants et 30.000 visiteurs.

Source : lematin.ma


Une campagne de lutte contre le SIDA s'invite à la CAN 2010


Près de 2.000 agents de lutte contre le VIH/SIDA vont participer, du 10 au 31 janvier, à une campagne de sensibilisation aux préservatifs dans les zones de forte concentration de la population.

Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du réseau des associations de lutte contre le Sida (ANASO), Kito Simões, a indiqué que la campagne, dénommée "carte rouge" sera réalisée autour des stades, des endroits équipés d'écrans géants ainsi que des hôtels et des aéroports.

Autour de chaque stade, se trouveront une centaine d'agents chargés de distribuer des supports éducatifs et des préservatifs et de s'entretenir avec le public, notamment avec les adolescents et les adultes qui constituent le public-cible de la campagne.

Panapress

samedi 9 janvier 2010

Avis de concours pour le recrutement des IDE 2ème grade session du 13/02/2010


Avis de concours pour le recrutement des IDE 2ème grade session du 13/02/2010



http://www.marocnursing.com/home/doc/avis_concours_recrutement_ide_2g.pdf

vendredi 8 janvier 2010

traitement de la douleur, qu'en est-il au Maroc?

Décrétée par l’OMS comme étant une priorité de santé publique mondiale, la douleur quitte timidement le domaine du non-dit par les malades, du non entendu par les professionnels et du non reconnu par la société.
Pourtant, ses conséquences émotionnelles, physiques, sociologiques et économiques sont énormes et sa prise en charge est possible.

A l’échelle nationale, la douleur incite une mobilisation plus intense de la part des professionnels de la santé, des patients et des instances concernées. Les données épidémiologiques révèle que chez les patients, la douleur est très fréquente (64% des motifs de consultation). Toutes spécialités confondues.
Alors qu’il y a 35.000 nouveaux cas de cancers par an au maroc. 83% d’entre eux consultent au stade de la métastase et nécessitent un traitement antalgique. 74% des patients atteints par le HIV ont des douleurs très rarement prises en charge et 75% des patients opérés souffrent atrocement pendant les 48heures post-opératoires. Il en ressort également que 56% des cancéreux souffrent de douleurs sans aucun traitement antalgique et que ceux qui sont traités le sont de façon inadéquate. Ces insuffisances d’application des recommandations des bonnes pratiques sont liées à un besoin pressant en information et formation des professionnels de la santé et à l’inaccessibilité à des médicaments plus efficaces (comme la morphine) contre les douleurs sévères. Mais là encore, les contraintes administratives pour la prescription de morphine constituent une barrières de taille à l’usage de ce produit. Une telle restriction reste étroitement liée à une perception négative et injustifiée vis-à-vis de ce médicament.
Une lueur d’espoir est toutefois permise avec la création d’un centre national de traitement de la douleur à l’institut national d’oncologie à Rabat. D’une superficie de 1000 m2, il nécessitera une enveloppe budgétaire de plus de 9.467.000 DH. Il sera composé d’une unité d’hospitalisation, d’une unité technique composée d’une salle d’opération et de stérilisation, d’une unité de consultation et de gestion administrative, ainsi que d’une salle pour les séminaires. A travers cette structure sanitaire, première en son genre au Maroc, le pays vise à atténuer la souffrance des patients, à former le personnel médical et paramédical dans le domaine du traitement de la douleur ainsi que de promouvoir la recherche clinique dans ce domaine.

Naissance à Dakhla de deux siamoises reliées par le ventre


Dakhla,07/01/10-Une femme a accouché mardi soir à l'hôpital Hassani II à Dakhla de deux filles siamoises reliées par le ventre, a-t-on appris auprès de la délégation régionale de la santé.

L'état de santé des deux soeurs, actuellement en soins intensifs, est stable, a indiqué le délégué de la santé à Dakhla, M. Mohamed Naciri.

Les deux siamoises, nées à sept mois, pèse chacune près d'un kg.

MAP